Burundi: A quel jeu joue Pierre Nkurunziza?

l'ex-rebelle veut coûte que coûte un troisième mandat

Un pays en ébullition depuis un mois, rythmé par des manifestations quotidiennes pour s'opposer à un troisième mandat de trop, un putsch manqué la semaine dernière, une presse plus jamais bâillonnée; tel est l'embrouillamini et le labyrinthe dans lesquels baignent le pauvre Burundi.

Un pays des grands lacs, ex-colonie belge, dont le passé est loin d'être reluisant. Guerres civiles,coup d'état à répétition, tribalisme ont marqué ce pays aujourd'hui au bord du gouffre. 
Comment empêcher un troisième mandat au Président Nkurunziza telle est la question qui hante le sommeil de l'opposition et la société civile burundaises?
                                         passe d'arme

Pour cela,elles font feu de tout bois,cor et cri pour l'en empêcher.
Seulement, contre vents et marées, celui-ci s'obstine à commettre sa forfaiture,au grand risque et péril de ce pays,qui n'est que l'ombre de lui même. 
Poussant plusieurs milliers des Burundais à trouver refuge dans les pays voisins. Aujourd’hui il est clair que ce pays si gâté par la nature risque à jamais de sombrer dans les ténèbres d'un satrape pas comme les autres. Pierre Nkurunziza n'a-t-il pas retenu les leçons de Ouaga et de Niamey pour ne citer que ceux là. Blaise Compaore et Mamadou Tanza ont tous joué et perdu pour se ranger du mauvais côté de l'histoire. 
                                      malédiction

Cassandre s'est trompée sur ce pays, la semaine dernière  il y eut une lueur d'espoir quand le Général Godefroid Niyombare annonçait prendre les rênes du pouvoir. Tentative de putsch qui s'est soldée par une débâcle retentissante. 
La communauté internationale reste évasive, circonspecte voire frileuse et semble à l'attentisme, comme à la coutumée pour se saisir du dossier,quelle manie!
Après l'échec du coup d'Etat,le dictateur de Bujumbura est plus que jamais revigorée et requinquée, sa forfaiture est sur la bonne voie. Il nargue ses détracteurs, esquive royalement et passe sous silence les questions brûlantes et qui fâchent en déplaçant le débat sur le terrorisme avec la menace alshabab.

Décidément, on est loin de sortir de l'auberge dans cette guerte des dupes qui n'a pas fini de nous réserver des surprises. 
                   Vivement que Dieu bénisse les Burundais
                                                                         Barryologie

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