CAP-VERT UN MODELE DE REUSSITE QUI DOIT FAIRE DES EMULES

la candidate a la présidence de la BAD a des solides atouts a faire valoir

Dakar, Vendredi 28 Decembre,la capitale accueille le XVème sommet de la Francophonie, du coup, on ne parle que de francophonie, de toutes les lèvres, les discussions,la presse se frotte les mains et tirent leur choux gras. De passage à Dakar pour tout autre chose,la Ministre de l'économie et de planification du Cap-Vert,convie la communauté estudiantine de Cesti à une rencontre d'échange sur sa candidature a la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).

 La salle de vidéo conférence est prise d'assaut depuis une demie heure. Après quelques vingtaines de minutes, elle fait son entrée remarquable dans la salle, accompagnée de nombreux officiels, dont le ministre des affaires étrangères de son pays, et quelques hommes politiques sénégalais. c'est parti pour une longue séance de démonstration, étayée par des solides arguments. avec cette ambition de diriger la BAD en replacement du président sortant Donald KABERUKA,elle place la barre très haut.

Bilan économique élogieux

 Évidemment, on a rompu avec les discours monotones des raouts,on a parlé Économie ce soir. Dans un français impeccable, la candidate nous a plongé dans une longue litanie des réalisations, et du bilan économique épatant de son pays. Elle a séduit à bien des égards,d'où la stupéfaction collective du public. Figurez vous,dans ce pays il ya des reformes hardies dures,mais au combien fructueuses: quatre aéroports, quatre ports, un taux d'alphabétisation de 95%,un taux de penetration wifi, de plus de 35%. Objectif du millénaire pour le développement quasi atteint,un monde d'affaires assaini. En poste depuis 2006,elle a été reconduite par le nouveau président élu en 2011.

Solides arguments

 

Dans un pays qui vient de loin de très loin,après l'indépendance obtenue en 1975,fruit d'une longue lutte de libération commune avec la Guinée Bissau ce pays a jusqu'à recemment avait un taux de mortalité infantile de 35%, ce pays s'est tourné vers la voie de l'émergence  dans une sobriété deroutante sans tambour ni trompette. Pourtant dans ce pays point de ressources et potentialités énormes. Il  écrit lui même, son propre destin.peut on parler de miracle? la ministre récuse, en arguant le courage et la volonté politique et transparence hors norme.

 Aujourd'hui,Tout semble opposer ce pays à celui duquel il a cheminé ensemble et eu la même icône d'indépendance, AMICAL CABRAL,son pays jumeau, qui aujourdhui toujours peine à sortir du marasme économique,pays en lambeaux, exsangue,bref un Etat failli.

 S'agissant de ses chances, la candidate à la plus grande institution financière et bancaire africaine, table sur la transparence, les valeurs économiques et son bilan éloquent dans son pays,point de lobby, ni instrumentalisation. Tout cela histoire de dire, cette femme battante a des solides atouts à faire valoir, reste à savoir s'ils seront suffisants pour se voir placer au pinacle de cette institution.