ADO,le plébiscite et après?
ADO rempile à un second mandat sans suspense |
Sans surprise, Alassane Dramane OUATTARA, s'est fait réélire sans coup férir. Il a eu droit a une véritable démonstration de force(plus de 83% des voix) et un coup KO! pour reprendre l'expression en vogue utilisée par le camp de Alpha CONDE en Guinée.
Il faut dire que, sans véritable opposition, les principaux candidats se sont retirés un a un, de Mamadou Coulibaly à Charles Konan Banny en passant par Amara Essy, tout cela conjugué à la zizanie dans le camp du FPI et du contrôle de la machine par ADO et sa bande; le véritable adversaire de ce dernier, était le taux de participation. sans négliger le soutien baoulé du PDCI.
soit! le bilan de OUATTARA est élogieux, il n'a pas à rougir, entre croissance à deux chiffres, normalisation des affaires, constructions d'infrastructure, suivies dune cascade d'inaugurations à la veille de la présidentielle, ADO a fait sienne d'une certaine assurance et dune sérénité qui frisent l'insolence.
Maintenant réélu, il veut maintenir le cap vers l'émergence tant vanté pour 2020.
Nostalgiques, en présidant la destinée de cette Nation, il doit prendre en compte un camp nostalgique de Gbagbo et son régime, d'où le taux d'abstention qui s'élève à plus de 45%. S'attaquer surtout au talon d'Achille de son régime, à savoir la réconciliation tant promue et promise, depuis son avènement mouvementé à la tête du pays. Un seul camp a été jugé, les faucons du camp ADO restent intouchables, malgré les pressions, les critiques des ONG et les puissances extérieures.
Dauphins, la véritable inquiétude pour ce pays gâté par la nature reste et demeure l'après OUATTARA, car d'ici là, des figures politiques sont susceptibles d'émerger. Au sein même du camp présidentiel, les dauphins et fils putatifs de OUATTARA ne manquent pas, les rivalités sont perceptibles. Entre Guillaume SORO et Ahmed BAKAYOKO, c'est le choc des ambitions et c'est pas le grand amour. Au sein de la coalition RHDP même, le PDCI en appelant à voter OUATTARA, la clause veut qu'en 2020, le candidat de la coalition soit issu du PDCI/RDA, cette échéance serait leur tour.
Dauphins, la véritable inquiétude pour ce pays gâté par la nature reste et demeure l'après OUATTARA, car d'ici là, des figures politiques sont susceptibles d'émerger. Au sein même du camp présidentiel, les dauphins et fils putatifs de OUATTARA ne manquent pas, les rivalités sont perceptibles. Entre Guillaume SORO et Ahmed BAKAYOKO, c'est le choc des ambitions et c'est pas le grand amour. Au sein de la coalition RHDP même, le PDCI en appelant à voter OUATTARA, la clause veut qu'en 2020, le candidat de la coalition soit issu du PDCI/RDA, cette échéance serait leur tour.
l'après OUATTARA sera très déterminant pour ce pays qui peine a sortir des tensions politiques et où les cœurs ne sont pas encore désarmés, à fortiori réconciliés.
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